S’il se tient à bonne distance de toute forme de respectabilité, Christophe Gaudard est fréquemment sélectionné et primé dans les biennales internationales d’affiche et de graphisme. L’école des beaux-arts de Besançon lui confie volontiers la promotion de ses journées portes ouvertes. Il répond par tout ce qui environne, contrarie et anime la pédagogie.
Emprunts directs au hard discount ou à l’esthétique viciée du clipart et du mème, rafistolages, graffitis, coulures, ratures et pixels, tout y passe, à rebours des bons usages de la communication culturelle. Les logos poppent, les numéros de téléphone s’exhibent et s’étirent. Des affiches qu’on scrolle à s’en tacher les yeux. Christophe Gaudard écartèle sa pratique au-delà des conventions autant que de la commande, il contamine les espaces d’exposition et d’édition. De plus en plus, sa démarche remonte le flux: en amont pour initier les projets et maîtriser le discours, en aval, elle pertu
MABA
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